Pour la CGSP, le peu d’informations connu et tout ce qui ne l’est pas encore en matière de fusion du groupe TEC et de centres partagés des services, auront des impacts négatifs sur le bien-être au travail du personnel tant sur le plan social que financier.
La fusion du groupe TEC issue de la pensée et de la vision libérales de la nouvelle majorité du Gouvernement Wallon et ce sans réelle connaissance de cause, n’est que de la poudre aux yeux lancées au public pour une prétendue meilleure gestion des deniers publics, alors que le financement du groupe TEC est insuffisant pour un service public de qualité.
L’impact sur l’organisation du groupe TEC, de toutes ses composantes et de l’ensemble du personnel sera catastrophique d’autant plus au moment où l’Europe compte imposer la libéralisation du marché du transport. Pour la CGSP, c’est NON à la fusion du groupe TEC sous quelque forme que ce soit.
L’imposition d’un service minimum lors des grèves provenant aussi de la nouvelle majorité du Gouvernement Wallon est une manipulation de l’opinion publique qui vise non pas à garantir un transport à tous mais bien à museler les organisations syndicales de façon à rendre nulle l’opposition à la politique d’austérité menée en générale et plus particulièrement envers le groupe TEC et ses travailleurs. C’est donc, comme déjà affirmé par le passé, un NON catégorique pour la CGSP.
Il en est de même pour les sanctions financières et disciplinaires applicables aux membres du personnel qui ne respecteraient pas les procédures AMéDIS.
Enfin, ces trois mesures camouflent quelque part, le manque de budget alloué par le Gouvernement Wallon aux transports en commun wallons pour qu’ils soient efficaces et qu’ils répondent aux attentes des usagers.
Le bureau de conciliation du lundi 6 novembre se termine sur un DESACCORD !
17-030 Conclusions du bureau de conciliation de ce lundi 6 novembre 2017
CR1 – CGSP – Fusion-ServMin-Sanctions (1)