La CGSP réclame une concertation large, approfondie et sérieuse !
La CGSP est satisfaite du signal clair qu’elle a envoyé au gouvernement Michel concernant la politique des pensions et le dossier « pénibilité » en organisant une journée de grève ce mardi 27 février 2018.
Nous attendons désormais une initiative concrète du ministre des Pensions afin d’engager une concertation sérieuse et transparente autour de la problématique de la « pénibilité ».
En effet, le temps presse. Si rien n’est fait, début de l’année prochaine, de nombreux agents des services publics risquent de travailler plus longtemps pour une pension moindre et sans mesures d’atténuation pour les « métiers pénibles » ! La CGSP espère que, tant du côté du ministre des Pensions que du gouvernement, il existe une volonté d’entamer une discussion approfondie où l’intérêt du personnel des services publics occupera une place centrale – pour les statutaires comme pour les contractuels.
Concrètement, la CGSP exige du gouvernement :
- Qu’il réalise une analyse objective de ce qui peut entrer en ligne de compte comme « métier pénible » sur la base des quatre critères ;
- Qu’il prévoit une enveloppe de financement en fonction des besoins des travailleurs et de leur carrière, et non en s’appuyant sur des dogmes budgétaires (comprenez : économies);
- Qu’il conçoive le marché de l’emploi dans une acception large et progressiste, qui mette l’accent sur le travail faisable dans le cadre de l’allongement des carrières et du respect de la pénibilité.
La CGSP entend entamer les discussions de manière critique mais constructive. Nous continuons à nous opposer aux projets dans leur mouture actuelle! Nous n’hésiterons pas à passer à nouveau à l’action si le ministre des Pensions et le gouvernement Michel poursuivent leur travail de sape des pensions!
La balle est désormais dans leur camp !
Chris RENIERS Vice-président fédéral |
Michel MEYER Président fédéral |