Dans 3 mois, on vote !
L’occasion, pour la FGTB wallonne, de mettre en avant quatre mesures phares pour réduire les inégalités.
Ce mois-ci, la réduction collective du temps de travail.
À découvrir en vidéo ci-dessous.
Et, pour aller plus loin, n’hésitez pas à vous plonger dans la brochure #4J du CEPAG.
Parce que les « jobs jobs jobs » ne sont pas la réponse au chômage de masse. Parce que le nombre de burn out et de maladies liées aux conditions de travail ne cessent d’augmenter. Parce que la Belgique compte presque 700.000 personnes sans emploi pendant que d’autres croulent sous les heures supplémentaires. Et parce que le travail doit retrouver du sens… La réduction collective du temps de travail fait partie des réformes majeures à mettre en œuvre au sein des politiques de l’emploi. Est-ce la solution miracle à tous nos problèmes socio-économiques ? Certainement pas. Elle exige de la concertation et du temps afin de coller aux différents besoins et réalités de terrain. Cela ne se fera pas sans difficulté mais la finalité de la mesure (un projet de société plus inclusif et plus égalitaire) doit faire consensus et s’imposer.
Elle sera confrontée aux arguments classiques de la droite et du patronat qui voient en elle le cercueil de la compétitivité et de l’économie. Ce fut le cas en 1905 quand on a supprimé le travail du dimanche, en 1999 lorsque les 35 h/semaine sont devenues la norme en France, et ces mêmes arguments nous seront, à coup sûr, opposés aujourd’hui.
Mais ces poncifs patronaux ne résistent pas aux faits. La durée légale de travail n’a cessé de diminuer depuis le début du siècle, en améliorant le sort de celles et ceux qui vendent leur force de travail, sans jamais provoquer de catastrophe économique. Au contraire ! Elle accompagne, logiquement, le progrès technologique. Aujourd’hui, les défis sont multiples : sociaux, économiques, écologique. La situation exige de l’ambition et de la radicalité.
Peut-on raisonnablement faire abstraction d’une mesure qui pourrait créer jusqu’à 300.000 emplois ? La réponse est non. C’est pourquoi, à 3 mois jour pour jour du scrutin électoral du 26 mai 2019, nous mettons le focus sur la REDUCTION COLLECTIVE DU TEMPS DE TRAVAIL SANS PERTE DE SALAIRE AVEC EMBAUCHE COMPENSATOIRE, qui est une des mesures phares que la gauche doit incarner. Il s’agit de réenchanter la population dont une partie grandissante, privée de projets d’avenir et de place dans la société, vont jusqu’à perdre confiance dans le modèle actuel de démocratie.
En savoir plus :
Qui va en profiter ? Qui va payer ? Quelles formes peut prendre la semaine de 4 jours ?
Pour saisir tous les enjeux et effets bénéfiques, découvrez notre vidéo ou (re)lisez la brochure du CEPAG #4J, la semaine de 32 heures en 4 jours. Le partage ou la barbarie.