Dans le cadre du plan d’actions de la FGTB, une grande concertation aura lieu le 15 juin 2015 à la gare du midi. Cette concentration est un cri d’alarme des organisations syndicales à l’attention du gouvernement fédéral. Le système de pensions légales est, contrairement aux affirmations du ministre des pensions, tout à fait viable. Les réformes envisagées représentent des attaques profondes au droit des travailleurs de jouir d’une pension correcte et légitime. Pour le service public, l’attaque est double, au lieu d’amener le niveau des pensions du secteur privé vers celui du secteur public, on assiste à une volonté claire de nivellement par le bas. Cette réforme est inacceptable c’est pourquoi nous demandons son abandon !
Quelles sont nos revendications:
- Pour des fonctions adaptées aux travailleurs âgés afin de dégager de l’emploi pour les jeunes et garantir un transfert des connaissances ;
- Pour un renforcement de la pension légale afin de garantir une pension minimum digne pour tous. Le montant minimum garanti doit être équivalent au salaire minimum interprofessionnel (1.501 euro au 1/12/2012) ;
- Pour une augmentation des pensions légales avec un taux de remplacement de 75% au lieu de 60 % actuellement ;
- Pour le maintien des droits acquis dans les pensions du secteur public ;
- Pour une enveloppe véritablement réservée à la liaison au bien-être, permettant un relèvement des pensions les plus anciennes ;
- Pour le maintien de l’indexation automatique des salaires, des allocations sociales et des barèmes fiscaux qui y sont liés ;
- Pour une prise en compte de la situation des femmes : avec une carrière moyenne de 34 ans, elles se retrouvent souvent dans la pauvreté après leur pension ;
- Pour une prise en compte de toutes formes de pénibilité afin de permettre aux travailleurs concernés de bénéficier d’un départ anticipé avec un revenu décent ;
- Pour le maintien d’un rendement garanti dans le cadre de la pension complémentaire ;
- Pour la possibilité d’ « acheter » les années d’études par un payement étalé sur la durée de la carrière. Ces
- années d’études pouvant être comptabilisées dans le calcul de la pension.
- Contre le relèvement de l’âge de la pension à 67 ans ;
- Contre la suppression des périodes assimilées (chômage, crédit-temps…) ;
- Contre la suppression de la bonification pour diplôme (dans le secteur public) ;
- Contre le « système à points » – système totalement incertain – pour calculer les pensions ;
- Contre le système de pension à temps partiel si son financement se fait au détriment des travailleurs.
- Contre la volonté du gouvernement de favoriser le recours aux pensions privées.