La FGTB souligne toutefois que l’ONEM se limite aux chômeurs bénéficiaires d’allocations. Parallèlement, il y a aussi un grand groupe de chômeurs demandeurs d’emploi qui n’ont pas droit aux allocations et qui ne sont donc pas pris en compte par l’ONEM. Enfin, il y a aussi des travailleurs qui sont des temps partiels involontaires et qui gagnent moins qu’une allocation.
Au chômage, sans allocation
Dans les statistiques des services régionaux, on retrouve plusieurs catégories de demandeurs d’emploi inoccupés qui ne reçoivent pas d’allocations de l’ONEM :
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Les jeunes qui viennent de quitter l’école et qui n’ont pas encore travaillé. Ils doivent être disponibles pour le marché de l’emploi mais n’ont pas droit à des allocations la première année. En septembre, il s’agissait de 61.465 jeunes pour tout le pays.
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Les chômeurs qui sont obligés de s’inscrire comme demandeurs d’emploi bien qu’ils n’aient pas droit aux allocations de chômage. Il s’agit, par exemple, de personnes qui touchent le revenu d’intégration. Pour tout le pays, il s’agit de 72.678 demandeurs d’emploi.
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Les chômeurs qui s’inscrivent volontairement comme demandeurs d’emploi. En septembre 2017, il s’agissait de 43.715 demandeurs d’emploi.
Parallèlement, il y a un groupe de chômeurs qui n’est absolument pas répertorié. Les personnes qui ne reçoivent aucune allocation ne sont en effet pas tenues de s’inscrire comme demandeur d’emploi. Dans ce groupe, on retrouve sans doute une partie des chômeurs qui ont été exclus du bénéfice des allocations d’insertion après 36 mois ou parce qu’ils avaient atteint l’âge de 21 ans et n’ont pas obtenu de diplôme.
Obligé d’accepter un emploi à temps partiel
Enfin, la FGTB souligne qu’il y a encore des travailleurs qui sont obligés d’accepter un temps partiel, mais qui cherchent un temps plein. S’ils gagnent moins que 1.531,93 euros bruts par mois, ils reçoivent un complément de l’ONEM. En Septembre 2017, près de 40.000 travailleurs étaient dans cette situation dont une majorité de femme.