Bien que le putsch de l’été, lancé par le cdH, n’ait pas d’impact sur le gouvernement de la Communauté française, les répercussions des décisions prises sur les autres entités se feront rapidement ressentir au sein de nos Ministères.
- Les pensions, première attaque au statut des agents du Service Public. La précarisation de l’emploi (CDD, CDI, …) exclura les jeunes de la fonction publique en les ramenant à une carrière liée au privé.
- Les continuels palabres autour du service minimum, qui ne sont qu’une réaction des partis de droite, visant à empêcher les travailleurs de se faire entendre en nous rétorquant que nous faisons des grèves politiques. Mais en omettant que ce sont ces mêmes décideurs politiques qui nous poussent à réagir à leurs décisions contraires à nos droits fondamentaux en bafouant le droit de grève.
- Le recours à des intérimaires bafoue le droit à l’égalité de tout citoyen belge à l’accès à des emplois au sein de nos institutions.
- Le mépris des institutions publiques, en favorisant des firmes extérieures privées, réduira la qualité du service rendu au public dans le respect des règles de la fonction publique.
- La flexibilité du travail, fausse liberté des travailleurs, conduit à isoler l’agent et à réfuter l’esprit de la collectivité.
- Les attaques indirectes, au nom d’une fiscalité imputable au patronat et défavorable à l’agent tel que l’utilisation de matériel informatique, frais kilométriques, … affaiblissent le bien-être au travail.
- Ajoutons à cela la diminution incessante du personnel pensionné non remplacé.
L’ensemble de ces raisons ont conduit la CGSP AMiO à se rallier au mot d’ordre tant de la CGSP fédérale que de l’IRW CGSP à participer avec l’ensemble de ses affiliés et délégués à la manifestation du 20 septembre ainsi qu’à la grève générale du 10 octobre 2017.
Communiqué de presse du 14 septembre 2017